Né en 1970, Fabien Granet vit et travaille à Paris.
Le travail de Fabien Granet tend avant tout vers un questionnement sur le paysage et sur l’énigme qui persiste dans notre perception du visible. La réflexion porte sur l’erratique, l’instable, l’aléatoire, l’incohérent qui résiste à l’unification synthétisante de la perception. La pluralité de déplacements qu’il opère (physique, de pensée, de sens…) est une construction mentale pour rationaliser et interroger le monde que nous habitons.
S’articulant principalement autour de la pratique du dessin, le travail par shiftings de Fabien Granet interroge par là même les qualités propres au dessin et ses enjeux. Souvent résultat d’un travail préparatoire construit au moyen de divers outils numériques ou encore de maquettes, son « vocabulaire » s’exprime par porosité et s’inscrit comme une investigation autour des potentialités de ce médium.
« Le dessin comme geste me permet d’exploiter une (re)mise-en-scène comme autant de possibles en devenir. Par la qualité du dessin comme marqueur de pensée, il ne s’agit pas de construire des « mondes rêvés » mais plutôt de mettre en place un dispositif qui permettrait un dialogue conscient d’une certaine perception du vrai. »
Parmi les motifs récursifs de la démarche artistique de Fabien Granet on peut citer des objets qui redeviennent problématiques en fonction de leur réagencement, des référents de formes qui font écho à l’architecture, une dualité entre le chaos initial et la structure des éléments, un rapport prégnant à l’inorganique et à la forme géométrique (des structures pyramidales, des cuboctaèdres…) travaillés minutieusement dans une dialectique entre les différentes composantes de formes et structures.
Les « paysages » dessinés sont ainsi autant de projections de l’artiste, qui convoquent et révèlent son cheminement artistique, les influences de sa culture, ses utopies, ses fantasmes dystopiques. Autre glissement où s’imbriquent le souci quasi scientifique de rigueur objective et la construction mentale d’un parcours individuel. Le dessin apparaît en ce sens comme un acte autant qu’une œuvre qui s’inscrit dans une recherche et une quête pour percer l’énigme du réel.
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Expositions personnelles
2017 « mise-en-paysage » galerie Tokonoma, Paris
2015 « Shiftings » galerie White Project, Paris
2012 « Risée » galerie G&G, Paris
2011 « Transistoires » galerie P&Z, Angoulême
2010 « Tandis que… » galerie Sellem, Paris
Expositions collectives
2019 « SCAPELAND » Galerie Jean-Louis Ramand, Paris
2019 « Blanc Ciel » espace d’art associatif La Perception, Creuse
2018 « Angle Mort » Ici. Gallery, Paris
2018 « Drawing in Gallery » Galerie ALB, Paris
2017 « Where form meets Art » Antwerp Art Weekend
2017 « Volume-Espace-Trait » espace d’art Le Mur, Fontainebleau
2016 « Open Office » Un-Spaced galerie, Paris
2016 « Dessin & Contemporain » Centre d’art Les Modillons, Angoulême
2016 « 3 jours en Mai » Métamorphik Galerie, Lyon
2015 « Formats Raisin » Musée ARTEUM, Châteauneuf le Rouge
2015 « recto/verso » Fondation Louis Vuitton, Paris 2014 « High Hopes » DRM galerie, Paris
2014 « Mano A Mano » Espace CO2, Paris
2014 « Formats Raisin » Centre d’art Espace Vallès, St-Martin d’Hères
2013 « Collectif » DRM galerie, Paris
2012 « Formats Raisin, les vendanges sont finies » galerie Martagon, Malaucène
2012 « Écart Postal » SAFFIR galerie nomade, Marseille
2011 « After » galerie du Point Ephémère, Paris
2010 « Qui est le maître ? » galerie Lemniscate, Toulouse
Salons/Foires
2019 Luxembourg Art Week
2019 BIENVENUE Art Fair Paris
2018 Le 6b dessine son Salon, Paris
2016 Drawing Now, Paris
2016 DDessin, Paris
2015 DDessin, Paris
2013 DDessin, Paris
2012 GRAPHEINE, Toulouse
2011 Chic Dessin, Paris